Preview : ~ Le Masque de sang ~

par **Rioto** Mer 19 Oct - 10:49

Bon c'est une histoire que j'ai envie de publier quand je l'aurait terminée donc je ne met que le premier chapitre hein <D

Chapitre I : L’arrivée sur Paris

24 Janvier 1827, lors des première heures de la nuit, dans la brume froide des maisons et des bâtis de Paris, marchait une jeune femme. Seule et vêtue d’une robe décolorée, où se baladaient quelques trous par ci, part là. Ses mains étaient pleines d’engelures, souvent, elle les serrait entre elles, pour y souffler un peu d’air chaud et oublier sa douleur. Malgré son visage blême par le froid, la malheureuse était jolie. Ses longs cheveux châtain lui allait jusqu’au milieu du dos, ils étaient soyeux et parfaitement ondulés, à en faire des convoitises. Tandis que ses grands yeux brillants, eux, étaient vert, d’un vert émeraude. Ils étaient profonds et colorés. Ils étaient parfaitement en accord avec sa petite bouche rose, dont les lèvres étaient si douces. La jeune fille ne s’en vantait pas particulièrement de tous sa, même aucunement. Pour elle s’était un cadeau du dieu. Le froid de l’hiver et le vent de la nuit l’assaillait alors qu’elle arpentait les rues de la grande ville. C’était son premier jour à Paris, dans ses ruelles telles des labyrinthes. Il y avait quelques ivrognes qui hurlaient des mots incompréhensibles en sortant des tavernes. Lorsqu’elle percuta une personne, dont le visage était caché par une sorte de capuche. La fille, nommée Ambroise se retourna.
- Pardonnez-moi … Murmura-t-elle, mais l’inconnu avait déjà disparut, laissant derrière lui un carnet. Ambroise le ramassa de ses mains gelées et tenta de retrouver la personne, en vain. Elle hésita quelques instant a feuilletée le carnet mais finalement, elle le fourra dans sa poche. Elle trouverait surement une solution pensait-t-elle…

En faite, Ambroise était son vrai nom, mais elle se faisait appelée Katherine. Car les gens de son village natale l’injuriaient à cause du nom masculin. Sa mère étant partie à sa naissance, son père, un marchant aisée, l’avait nommée ainsi, sans se douter des conséquences. Il mourut lors des 15 ans d’Ambroise, lui laissant le peu de fortune qu’il lui rester. A ses 17 ans, quand elle eut décidé de partir à Paris, elle choisit de se faire une nouvelle vie avec un nouveau prénom.

Ambroise avait tentée de trouver le coucher dans des auberges, mais elle n’avait pas asses d’argent. Alors, elle errait dans les ruelles, en chantonnant pour sembler indifférente au froid. Finalement, Ambroise s’introduit dans une vielle maisonnette en bois abandonnée. Elle se situait plus loin que le centre de paris. Ambroise y trouva un lit de paille, se qui lui était suffisant. Elle comptait trouver le lendemain un travail et un logement.

Paris était lieux de légende et de mystère. Des rumeurs sur des incendies suite à de mystérieuses disparition, ainsi qu’un voleur masqué de blanc, taché sang, et qui sauvait les pauvres et les jeunes enfants. On le surnomma le Lys de sang, du à la fleur de lys qu’il laissait derrière lui, avec quelques vair. La garde nationale avait décidée de récompenser ceux qui aideraient à son arrestation.

La jeune fille de réveilla a l’aube, pour rapidement quitter le logement d’infortune. Instinctivement, elle retourna là où elle avait percutée la personne, surement pour voir s’il était là, à chercher son carnet. Mais non. Ambroise ne savait pas par où commencer ses recherches, elle ne connaissait pas du tout la ville. Elle entra alors dans chaque magasin, des boulangers aux épiciers en passant par les drapiers sans trouver se qu’elle rechercher. Ambroise entra dans un jardin, le Luxembourg. Il y avait de nombreux saltimbanques habilles pour gagner quelques sous et plus rarement, des francs. Ambroise l’avait remarqué, la ville avait beau être grande, elle était misérable. Il y avait beaucoup de pauvre. La jeune fille s’assit sur un banc quand un garçonnet portant un pain, semblait poursuivi, Ambroise lui fit signe de s’approcher pour se cacher, se qu’il fit vivement. Le petit garçon cacha le pain son sous vêtement, et comme lui expliqua Ambroise, coucha sa tête sur ses genoux de la jeune fille, et cette dernière couvrit d’un bout de tissus qui lui servait d’écharpe. Quelques secondes plus tard, des gendarmes arrivèrent sur place en courant. Ils questionnaient le peu de personnes présentes, quand se fut autour d’Ambroise. Celle-ci caressa les cheveux du jeune garçon, et fit comme si c’était son enfant.
- Pardonnez-moi … Mais auriez-vous vus un petit garçon avec un pain courir par ici ? Demanda l’un des deux gendarmes. Ambroise fit mine de réfléchir, puis pointa du doigt l’autre côté du jardin.
- Il est partis par là, dit-elle sans une once de doute.
- Bien, merci … Firent les gendarmes en chœur avant de partir au trot. Une fois disparut, Ambroise regarda le garçonnet en souriant et dit :
- Ils sont partis. Le garçon leva la tête, puis se dressa sur ses pieds.
- Merci. Tenez. Sur ces mots, il arracha un bout de pain qu’il voulu donner a Ambroise. Mais cette dernière refusa poliment, même si son ventre n’était pas tout à fait d’accord avec elle.
- Tu peux le garder, tu en a surement plus besoin que moi. Le garçon écarquilla légèrement les yeux, puis s’en alla en courant. Ambroise regarda le petit fuyard partir dans le sens inverse de celui des gendarmes. La misère était omniprésente au point même que les enfants se doivent obliger de voler. Ambroise sortis alors le carnet de l’inconnu. Elle hésita quelques instant puis en l’ouvrant, elle découvrit une fleure de lys blanche séchée. Elle la toucha furtivement du bout de l’index, ayant peur de l’abîmer. La jeune fille feuilleta alors, le reste du carnet. L’écriture était d’un magnifique français soigné. Ambroise remarqua que le texte était composé de vair, il semblait que c’était une poésie ou bien même une chanson. Tout portait sur le lys. Ambroise rangea le carnet, c’était un indice. Le propriétaire du carnet était surement poète ou musicien. Au moment où elle se leva, une femme l’accosta. C’était une élégante, vieille mais une élégante tout de même. Un immense chapeau se dressait sur sa tête, elle portait une magnifique robe, faite en dentelle et d’autres tissus nobles.
- Vous êtes vraiment… Vénérable d’avoir aidée se jeune garçonnet, affirma-t-elle d’une voix mielleuse. Puis-je vous aidez en quelque chose peut être ? Ambroise détailla la femme.
- Eh bien, commença-t-elle, je recherche un travail, si vous auriez une adresse où je pourrais en trouver un, cela m’aiderait beaucoup ! Répondit-t-elle, gardant un sourire élégant. La femme afficha un sourire qui tirait sur ses rides.
- C’est votre jour de chance, savez vous coudre ?
- Pour sur ! Fit Ambroise.
- Bien, suivez-moi. La femme commença alors à marcher silencieusement sans perdre son sourire. Ambroise afficha un large sourire triomphant. Les rues défilèrent ainsi que les fiacres. Lorsque les deux femmes s’arrêtaient devant une vitrine.
- Vous travaillerez ici, cinq francs la pièce, expliqua la femme en entrant, puis elle se tourna vers Am-broise en disant clairement :
Montrez-moi vos papiers d’identité. Ambroise se figea. Elle hésita, puis elle sortit les papiers qu’elle tandis à la femme, nommée Eveline. Elle eut l’air surprise.
- Ambroise ? Demanda-t-elle.
- Appelez-moi Katherine… Tout le monde m’appelle ainsi ! S’empressa de dire Ambroise, paniquée. Eveline détailla la jeune fille de bas en haut.
- Bien. Suivez-moi. Dit-t-elle aigrement. Ambroise souffla, soulagée. Son cœur avait fait un sacré bond, puis elle la suivit. Elles entraient dans une petite salle où était installée une jeune fille qui cousait.
- Je vous présente Elena, Elena voici… Voici Katherine, pouvez vous lui montrer se qu’elle doit faire ? Demanda Eveline, mais en quelque sorte c’était plutôt un ordre. Elena hocha la tête. Cette fille n’était pas gâtée physiquement : elle avait des cheveux étonnement gras, et son visage était parsemé de boutons.
- Je vous laisse travailler, là Eveline s’en alla, tandis qu’Ambroise s’installa à côté d’Elena, même si elle n’avait pas l’air ravir. Elle donna à Ambroise le matériel nécessaire à la confection de jupons. Ambroise avait pris un bon rythme malgré qu’elle ne commence. Et à la fin de la journée, Eveline entra dans la pièce.
- Vos jupons, fit-elle d’une voix aigre. Elena fut la première à se lever, elle présenta son travail et Eveline la paya quinze francs. Puis, Ambroise s’approcha de la femme et lui montra a son tour son travail effectué, dont elle était particulièrement fière.
- Voici dix francs. A demain, première heure. Ajouta Eveline en regardant Ambroise avec un certain mépris, incompréhensible. Ambroise n’y fit aucunement attention, elle saisit la pièce de dix francs avec émerveillement.
- Milles merci madame ! S’exclama-t-elle avant de partir. Ambroise alla à la boulangerie pour acheter un gros pain. Elle retourna joyeusement dans la maisonnette de bois abandonnée. En faite, elle était tellement éloignée et cachée qu’il était peu probable qu’elle soit habitable. Une fois au chaud, Am-broise se mit de nouveau à lire le carnet tout en mangeant son pain, à la recherche d’un indice, une piste pour retrouver l’inconnu et lui rendre le carnet.

Le lendemain Ambroise alla travailler ainsi que tous les jours pendant plusieurs semaines, gagnant dix francs par jours. Elle commença alors à habiter dans un petit logement, payé cinq francs par semaine. Ambroise se paya aussi une belle robe, ainsi qu’un veston…